L’opération « passeport loisirs Pâques 2010 » se termine ce soir. 322 jeunes ont fait le plein d’activités et attendent les grandes vacances avec impatience.
Et si on troquait un après-midi Playstation contre une heure de tennis, de plongée sous marine ou d’origami? Plus de 322 jeunes ont joué le jeu durant ces vacances de Pâques et n’ont vraiment pas perdu au change. « Passeport loisirs, j’adore ! » se réjouit Zacharie, 10 ans. Un bon programme de fidélisation et un concept qui a tout bon. On ne présente donc plus l’opération. Le succès est tel que le « passeport » est devenu le must pour tous les enfants de l’agglo. Un « incontournable » approuvé par les parents… et grands-parents ! Depuis plus de vingt ans, l’Office des sports et des loisirs de Troyes et de l’agglomération met de nombreuses activités à la portée du plus grand nombre. « Les associations de l’agglomération troyenne proposent plus de 70 activités sportives et de loisirs aux jeunes de 6 à 16 ans », précise Jackie Cadet et Alexandre Girardon, ravis du beau succès de leur « fameux » passeport. L’enfant qui ne trouve pas chaussure à son pied est vraiment un enquiquineur de première car les formules mixent les genres et l’OMS s’efforce de varier les plaisirs. Du sur mesure. Car l’enfant veut du neuf. Et, surtout, il souhaite choisir.*
Charles, 9 ans, est plutôt attiré par les loisirs créatifs. Axel, 11 ans, préfère dépenser son trop plein d’énergie dans un sport et son copain Henri, 11 ans, adore les jeux de réflexion. « j’ai tout aimé. Les ateliers au musée, c’est génial. J’ai adoré aussi la décoration des oeufs, les échecs, l’origami et la calligraphie, les sciences, la photo… et le tir ! » Des ateliers « trop branchés » et des activités « bluffantes » dont les enfants s’entichent durablement. Des sports et des loisirs qui autorisent les bambins à exprimer pleinement leur goûts personnels. Car rien de pire que de voir un enfant se rendre au gymnase à reculons. Entre athlé, boxe anglaise, billard, modélisme, informatique ou golf, le choix peut s’avérer cornélien mais les enfants, au final, partent à la découverte, d’une activité culturelle inédite ou peu connue ou d’un sport qu’ils aiment pratiquer dans un autre contexte que celui de l’école. Les jeunes sortent ragaillardis de ces vacances.
auteur : Florence FORJOT